LE FATIDRA ou LA FRATERNITÉ PAR LE SERMENT

La fraternité par le serment ou "le fatidra" est une pratique culturelle Malgache et encore pratique par certaines région de Madagascar.

Cette pratique est une rituel qui se fait entre deux personne qui n'ont aucun lien de parenté veut dire hors de la cercle familiale; voulant passé leur relation amicale à une relation de stade familiale par le sang. La fraternité par le serment unit n'importe qui, quel que soit son rang, son sexe, sa grande famille et même sa région.


D'abord; les personnes concernées doivent informer le "SOJABE" pour lui annoncer qu'il veulent faire l'alliance par le sang. Le "SOJABE" est la personne qualifiée pour rendre le rituel crédible à l’œil de la tribus; celui qui donnera son accord si le rituel entre les deux individus pourront être fait ou pas après une interrogation approfondie. Mais avant que toute chose commence un "MPITOAKA" une personne prononce des malédiction pour celui qui se détournera des promesses et prononce aussi des bénédiction pour la personne qui tiendra ses promesses dit lors du rituel.

 

Les membres de la famille de chaque coté seront inviter à la cérémonie selon leur choix, ils pourront inviter d'autre personne aussi et même toute la tribus; parce que, la fraternité par le serment ne lie pas seulement les deux contractants, mais toute leur famille, celui qui trompe son frère par le serment n'est pas seul atteint mais lèse toute sa famille.

Ensuite les outils nécessaire pour le rituel:

Le taolan'omby tsy hita reny na kisaviky
Lavenona ou cendre
Ahitra fito tsoahina ou sept brins d’arbres arraché et on coupé
Meso ou saboha ou deux couteaux
Kapila iray asiana rano madio ou une assiette remplie d'eau pure
Vary masaka ouriz cuit et un kojeja

Tous ces éléments sauf les couteaux sont mis dans l'assiette remplie d'eau. Un du couteau est maintenu au milieu de l'assiette verticalement par les deux participants. La main de celui qui demande l'alliance par le sang est en dessous. L'autre couteau est donné à tour de rôle aux deux individus pour que chacun entaille une petite ouverture sur leur pectoraux près du cœur pour prélever du sang qui sera mélanger avec les éléments ensuit ingérer par les deux personnes.














Enfin, les deux individus sont officiellement "mpifati-drà" une foi que tous les rituels sont accomplies, quand les deux participants ont manger le sang de l'un comme l'autre mélange de riz.
Si les deux individus sont des sexes différents, ils ne devraient pas se marier car après le rituel les deux individus deviendront frère et sœur.



Pour conclure, il convient de préciser que la fraternité par le serment n'a rein de maléfique ou malsaine, au contraire c'est quelque chose de saine et bienfaisance car elle représente l'unité, la solidarité, la confiance et notre image.
C'est une pratique culturelle comme tant d'autre que nous devons protéger au profit de notre identité culturelle et l'honneur de nos ancêtre. Il ne faut pas aussi oublier ce qu'elle représente dans notre vie.  


Registre SOCIOLOGIQUE; message de relation

© Raki-bolana Malagasy, fomba TSIMIHETY, TONGASOLO Patricia,
 "RITE DES TRIBUS" Anthropologie. PETER Marlou

recueillie par Clara MARISOHASIVELO

PHOTO: INTERNET

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